Réforme des retraites: toujours des promesses.

Pour des raisons à la fois financières et d'équité sociale, voilà bien longtemps que ces régimes auraient dû être alignés sur ceux des salariés du privé. En 1993, ce sont ces derniers qui ont vu leur régime modifié (allongement de la durée de cotisation notamment). De plus vaste envergure les lois Juppé de 1995 furent un échec patent. En 2003, le gouvernement UMP, sous la pression de la rue, accouchait d'une réformette édulcorée concernant les régimes - plutôt "spéciaux" eux aussi- de retraite des fonctionnaires.
Qui était alors ministre des affaires sociales ?
M. Fillon.
Alors pourquoi nous promettre pour demain ce que vous n'avez-pas réussi à faire en plus de dix ans ?
Jusqu'à maintenant, les champions de l'égalitarisme tous azimuts, emmurés dans leurs contradictions idéologiques (Mme Buffet, en direct de la fête de "L'Humnaité" (sic!), se félicitait encore d'une éventuelle mobilisation de la CGT ...) ont eu raison de ces velléités de réforme vers plus d'équité.
Reculades et rodomontades, effets d'annonce, promesses électoralistes et stratégies clientélistes, autant de méthodes partagées par tous.
Pendant ce temps, la France saigne.
Pendant ce temps, la France saigne.
PV.
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