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2.2.07

Nos Maîtres: Charles Melchior Artus de Bonchamps

Charles Melchior Artus de Bonchamps, fils de Anne-Artus, Marquis de Bonchamps, est né en 1759 en Anjou, et mort le 18 octobre 1793. Il était un homme politique français, commandant des armées vendéennes pendant l'insurrection des royalistes contre la République pendant la Révolution française.
Il servit avec distinction dans la guerre d'Amérique. Il était capitaine au régiment d'Aquitaine, lorsque la Révolution française, qu'il désapprouvait, lui fit quitter cette place. Il se retira dans un château près de Saint-Florent ; c'est là que les insurgés de la Vendée vinrent le chercher pour le mettre à leur tête.
Général prudent et habile, il battit a plusiuers reprises les troupes républicaines.


La devise qui le rendit célèbre et qui fir de lui un modèle de prince humain et chrétien ext le afmuex "Grâce aux prisonniers !" qui trancheait tant avec les crimes de guerre dont se couvrirent les armées révolutionnaires, en particulier les colonnes "Infernale"...

Il fut choisi en 1793 avec Maurice-Louis-Joseph Gigot d'Elbée comme général de l'armée catholique et royale. Il obtint d'abord des succès dans l'Anjou, et contribua à la prise de Bressuire et de Thouars
Le 17 septembre 1793, l'armée de la basse Vendée, commandée par Charette et Bonchamps, rangée en bataille sur le bord de la grande route de Tiffauges à Cholet, faisant face à Torfou, fut attaquée par les Républicains sous les ordres de Kléber.
De Montaigu, Charette marcha sur Saint-Fulgent, où il battit de nouveau les Républicains, leur prit 22 canons, leurs bagages et de nombreuses munitions. Le lendemain, 22, Bonchamps et d'Elbée assaillirent près de Clisson le général Canclaux. Déjà Bonchamps s'était emparé des chariots, des ambulances et d'une partie de l'artillerie républicaine.
Le 30 septembre, Kléber, placé sous les ordres de Canclaux, rencontra, à deux lieues de Montaigu, les avant-postes de Bonchamps et de d'Elbée. Ces généraux étaient campés de ce côté avec 40 mille hommes et une nombreuse artillerie. Kléber donna le signal de l'attaque. Après une lutte acharnée de deux heures, les Vendéens, troublés par l'impétuosité d'une charge à la baïonnette , se rompirent et furent mis en déroute.
Aux combats de Saint-Christophe-du-Ligneron (17 novembre) et de la Tremblaie, les Vendéens, commandés par Bonchamps, d'Elbée, Lescure et La Rochejaquelein, sont encore battus après une lutte sanglante. Lescure fut mortellement blessé.
Avant la bataille de Cholet qui eut lieu le 17, il y eut peu de batailles où les masses se soient entrechoquées avec autant de fureur. Les Vendéens eurent longtemps l'avantage. Ce fut le jeune général Marceau qui décida la victoire à se ranger de son côté. La perte des insurgés fut évaluée à 10 000 hommes tués. D'Elbée y fut blessé grièvement et Bonchamps mortellement. Ce dernier, porté à Saint-Florent, y expira le lendemain. La perte des Républicains fut considérable, surtout en officiers.
Madame de Bonchamps, morte en 1845 raconte ainsi dans ses Mémoires les derniers moments de son mari.
Bonchamps, mort pendant le passage de la Loire, avait été enseveli sur la plage de Varades. M. de Barante, rédacteur des Mémoires de Madame de La Rochejacquelein, prétend que quelques jours après les républicains l'exhumèrent pour lui trancher la tête, et l'envoyer à la Convention.

1 Comments:

At 22:31, Blogger Clemenceau said...

Désolé, mais de Bonchamps n'a pas participé à l'indépendance des "insurgents" américains !
Cordialement,
Clemenceau du Petit Moulin*
* Voir mon blog au même nom, mes ancêtres habitaient en face de la Baronnière, sur la rive opposée de l'Evre.

 

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