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27.9.06

Réforme des retraites: toujours des promesses.

M. Fillon s'agite beaucoup ces derniers temps. La sortie d'un essai politique de sa plume intitulé "La France peut supporter la vérité" est prévue pour le 5 octobre. Explosif ou pas, cette publication fait suite au pavé dans la marre qu'il a lancé voilà une quinzaine de jours, alors que débutait le débat parlementaire sur la fusion GDF-SUEZ: selon lui la prochaine législature aura obligation de réformer les régimes spéciaux de retraites dont bénéficient quelques 1,6 millions de personnes (SNCF, RATP, Opéra de Paris, etc.)
Pour des raisons à la fois financières et d'équité sociale, voilà bien longtemps que ces régimes auraient dû être alignés sur ceux des salariés du privé. En 1993, ce sont ces derniers qui ont vu leur régime modifié (allongement de la durée de cotisation notamment). De plus vaste envergure les lois Juppé de 1995 furent un échec patent. En 2003, le gouvernement UMP, sous la pression de la rue, accouchait d'une réformette édulcorée concernant les régimes - plutôt "spéciaux" eux aussi- de retraite des fonctionnaires.
Qui était alors ministre des affaires sociales ?
M. Fillon.
Alors pourquoi nous promettre pour demain ce que vous n'avez-pas réussi à faire en plus de dix ans ?
Jusqu'à maintenant, les champions de l'égalitarisme tous azimuts, emmurés dans leurs contradictions idéologiques (Mme Buffet, en direct de la fête de "L'Humnaité" (sic!), se félicitait encore d'une éventuelle mobilisation de la CGT ...) ont eu raison de ces velléités de réforme vers plus d'équité.
Reculades et rodomontades, effets d'annonce, promesses électoralistes et stratégies clientélistes, autant de méthodes partagées par tous.
Pendant ce temps, la France saigne.
PV.

19.9.06

Palinodies démocratiques...

18.9.06

"L'union nationale" c'est le roi !

Inspirés par d'autres nations dans le monde, notamment par l'Allemagne, voilà que certains voudraient importer en France un principe de "gouvernement d'union nationale".
A l'appui de ces velleités, un sondage IFOP révèle que 67 % des français seraient favorable à un tel gouvernement, estimant qu'il "n'y a plus de différences entre gauche et droite".
François Bayrou, champion du centre mou et démago, croyant toujours avoir inventé l'eau tiède, fait de cette nouvelle mode son cheval de bataille, ou du moins tente de surfer sur la vague... au profit de qui ? de l'UDF pardi! Et oui, il ne suffit pas de pérorer autour de beaux principes, encore faut-il avoir de solides propositions pour mettre ceux-ci en oeuvre. Et sortir du régime partisan qui exacerbe les ambitions personnelles, beaucoup s'y sont cassés les dents avant lui...

Il paraît également que le président de l'UDF souhaite faire sienne la fameuse "devise" du roi Henri IV "Paris vaut bien une messe", et ainsi parvenir à transcender le clivage UMP-PS.
Dans ces conditions l'on aurait envie de lui susurrer qu'il y a peu de chance pour qu'en 2007 les français se rallient en masse à son panache blanc, mais qu'en revanche l'union nationale, c'est bien le roi !

PV.

16.9.06

Vous n'aurez pas sa liberté de penser

12.9.06

Vive Olivier Kimmel ma mère...


11.9.06

Pour ou contre le suffrage universel ?

8.9.06

Polémique sur la colonisation, encore et toujours...

Cette fois-ci c'est au Petit Robert que s'en prennent deux professionnels de l'anti-racisme que sont Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), exigeant le retrait de l'édition 2007 du fameux dictionnaire. En cause sa définition des mots "colonisation" et "coloniser" qui semblerait, horresco referens, leur donner un aspect positif et appréciable.

Cette polémique est dans la droite ligne de plus de 20 ans de revendications communautaires suivies d'autant de repentances et d'autoflagellations. On peut analyser la question à deux niveaux.

Sur le plan historique, nous aurions tendance à croire, à la suite d'un Jacques Marseille ou d'un Jean Sévilla, que la colonisation, française en particulier, a couté plus cher à la métropole qu'elle ne lui a rapporté, et que son oeuvre a été largement bienfaisante (construction d'écoles, de routes, d'hôpitaux, disparition de l'esclavage, etc.) et a permis de mettre en valeur un patrimoine jusque-là timidement "exploité".

Sur le plan politique maintenant. L'on pourrait éventuellement considérer qu'historiquement la colonisation a été une chose immonde et abjecte. L'on pourrait en penser tout le mal que l'on souhaite. Pourtant, il y a une absurdité politique de fond à laisser prospérer voire entretenir ce genre de polémiques, lorsque des millions d'ex-colonisés vivent sur notre sol. C'est un volet de la politique d'intégration, en fait de la non-politique. Il faudra qu'un jour, nos dirigeants nous expliquent à quoi les masses d'étranger, notamment des anciennes colonies, sont censés être intégrées. A l'idéologie des droits de l'homme? à la démocratie ? A la France ? Mais à la France ce n'est pas possible puisqu'on ne cesse de leur répèter qu'elle est une nation barbare qui n'a eu de cesse de faire souffrir leurs ancêtres.
Voilà l'essence de cette non-politique suicidaire et criminelle de non-intégration que les gouvernements successifs ont mené depuis plus de trente ans.

L'Action française étudiante appelle à la dissolution des officines communautaristes professionnelles du racisme anti-français telles que le Mrap et le Cran. A tout le moins, nous réclamons la suppression de leurs subventions publiques.

7.9.06

Rentrée militante de la jeunesse parisienne d'Action française

Déjà plus de 3000 tracts distribués devant plusieurs lycées parisiens à l'occasion de cette rentrée scolaire.






L'AF vous donne d'ores et déjà rendez-vous pour la soirée de rentrée étudiants et lycéens le 29 septembre à partir de 19H au 10 rue Croix-des-Petits-Champs (75001 Paris).


Venez accompagnés (entrée libre) !

6.9.06

Pour se détendre un peu

Au détour de pérégrinations cybernétiques voilà sur quoi l'on peut tomber. On aimerait que toutes les mauvaises nouvelles soient aussi "attristantes":

"30 août 2006 : Mort de Palouma : ne laissons pas tomber les ours !

Je suis attristée par la mort de Palouma, l’ourse slovène introduite au printemps dernier dans les Pyrénées. Les experts semblent certains qu’il s’agit d’une mort accidentelle, provoquée par une chute, cause de mort très courante chez les animaux de montagne.
Cette disparition nous rappelle l’extrême fragilité de la population ursine dans les Pyrénées, ainsi que les efforts constants que nous devons faire pour permettre aux plantigrades de vivre le mieux possible, notamment en les protégeant des prédateurs que nous sommes
(
lire la suite)."

Que pensent les lecteurs du blog AFE de cette question fondamentale ?

5.9.06

Chômage et finances publiques: une question de priorités

xxxL’on nous annonce en grande pompe que les chiffres du chômage baissent. Le taux de chômage serait passé sous la barre des 9 %, ce qui n’était plus arrivé depuis 2002.
Un scepticisme mesquin pourrait nous envahir tant les manipulations sont courantes en ce domaine et les officines institutionnelles aux ordres des politiciens en place. Récemment c’est encore l’Insee qui à demi-mot faisait son mea culpa concernant les statistiques de l’immigration qu’elle avait sous-estimées en 1999.
En leur accordant le bénéfice du doute et n’étant pas partisans d’une « politique du pire », l’on ne peut que se réjouir d’une amélioration de la situation sociale d’une partie de nos compatriotes et donc de la France.

xxxMais c’est ici qu’intervient une autre donnée : baisse du chômage oui, mais à quel prix ?
Le troisième volet du plan Villepin pour tenter d’approcher la barre des 8% comprend la suppression des dernières cotisations patronales de Sécurité sociale au niveau du SMIC pour les entreprises de moins de 20 salariés. Outre le fait que cette mesure - qui au demeurant va dans le bon sens- risque d’encourager les patrons à n’employer qu’au SMIC ou à ne pas dépasser les 20 salariés, ce nouvel allègement a un coût qu’il faut bien financer ; d’autant qu’il devrait être accompagné d’autres mesures coûteuses telles que l’augmentation de la prime pour l’emploi dont l’efficacité a d’ailleurs étaient remises en cause à plusieurs reprises par la Cour des comptes.
xxxOr, comme le rappelait un sénateur de la commission des finances, il n’y a PAS DE CAGNOTTE quand un budget est déficitaire de près de 50 milliards d’euros*, et le redressement des finances publiques est toujours censé, depuis le rapport Pebereau de 2005, faire partie des « priorités absolues » du gouvernement.

xxxReste à savoir comment ce régime reposant sur l’élection au suffrage universel et donc entièrement soumis aux pressions partisanes et aux urgences électoralistes, pourra concilier et gérer à long terme ces différentes « priorités » qu’il s’est lui-même fixé.


* Depuis 1975, aucun budget de l’Etat n’a été voté à l’équilibre ; autrement dit nous accumulons les déficits chaque année depuis 30 ans.

3.9.06

Une seule peine: expulsion !

1.9.06

Sortez du troupeau