Cette fois-ci c'est au
Petit Robert que s'en prennent deux professionnels de l'anti-racisme que sont Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), exigeant le
retrait de l'édition 2007 du fameux dictionnaire. En cause sa
définition des mots "colonisation" et "coloniser" qui semblerait, horresco referens, leur donner un aspect positif et appréciable.
Cette polémique est dans la droite ligne de plus de 20 ans de revendications communautaires suivies d'autant de repentances et d'autoflagellations. On peut analyser la question à deux niveaux.
Sur le plan historique, nous aurions tendance à croire, à la suite d'un Jacques Marseille ou d'un Jean Sévilla, que la colonisation, française en particulier, a couté plus cher à la métropole qu'elle ne lui a rapporté, et que son oeuvre a été largement bienfaisante (construction d'écoles, de routes, d'hôpitaux, disparition de l'esclavage, etc.) et a permis de mettre en valeur un patrimoine jusque-là timidement "exploité".
Sur le plan politique maintenant. L'on pourrait éventuellement considérer qu'historiquement la colonisation a été une chose immonde et abjecte. L'on pourrait en penser tout le mal que l'on souhaite. Pourtant, il y a une absurdité politique de fond à laisser prospérer voire entretenir ce genre de polémiques,
lorsque des millions d'ex-colonisés vivent sur notre sol. C'est un volet de la politique d'intégration, en fait de la non-politique. Il faudra qu'un jour, nos dirigeants nous expliquent à quoi les masses d'étranger, notamment des anciennes colonies,
sont censés être intégrées. A l'idéologie des droits de l'homme? à la démocratie ? A la France ? Mais à la France ce n'est pas possible puisqu'on ne cesse de leur répèter qu'elle est une nation barbare qui n'a eu de cesse de faire souffrir leurs ancêtres.
Voilà l'essence de cette
non-politique suicidaire et criminelle de non-intégration que les gouvernements successifs ont mené depuis plus de trente ans.
L'Action française étudiante appelle à la dissolution des officines communautaristes professionnelles du racisme anti-français telles que le Mrap et le Cran. A tout le moins, nous réclamons la
suppression de leurs subventions publiques.