]]>

31.1.07

Le mardi 6 février 2007, messe pour les victimes du 6.02.34


Le mardi 6 février 2007, messe aux intentions des victimes du 6 février 1934
La messe sera dite en l’église de la Madeleine à Paris - 8e à 18h30.
(Dans la crypte, entrée sur le côté).
Pour ceux qui ne peuvent y assiter un rassemblement de recueillement aura lieu à 20h00, rv est donné au pied de l'obelisque. Tenue correcte et discrète exigée.

Vendredi 2 février 2007 à 18h30, Galette des Rois de l'AF !

Vendredi 2 février 2007 à 18h30, « Au grenadier d’Austerlitz », buffet-restaurant de la gare d’Austerlitz, galette des Rois, à l’invitation du Centre Royaliste d’Action Française d’Ile de France et de L’Action Française 2000. Vous ne manquerez pas de faire part de votre présence en téléphonant au 01 40 39 92 06 ou en vous annonçant par courriel :secretariat@actionfrancaise.net

Ni droite, ni gauche : Politique !

Vu sur le blog du Garde suisse

Il arrive parfois que nous nous considérions de droite… voire même d’extrême droite. Et qui d’entre nous pourrait nier être, parfois, tombé dans la tentation de proclamer haut et fort : « oui je suis d’extrême droite. » L’extrême droite se perçoit d’avantage comme un repoussoir que comme un bord politique à proprement parler. Se dire d’extrême droite était un moyen de choquer son auditoire et prendre un grand plaisir à heurter la sensibilité de ces bobos en puissance, sarkozistes ou socialistes, se déchirant sur les histoires de prétendants à la présidence, mais toujours d’accords (à quelques nuances près) sur la politique à mener pour la France. Reconnaissons-le, affirmer, sans broncher, à un petit aseptisé de gauche caviar, droite langouste ou vert crasseux que l’on fait partie de cette ignoble clique de « fachos » est un plaisir auquel l’on résiste rarement.

la suite
ici

30.1.07

Le pari de la décroissance


Par Pierre Lafarge

Les royalistes auraient tort de ne pas entamer un débat sérieux avec les partisans de la décroissance et notamment avec la pensée iconoclaste de Serge Latouche. Ils préfèrent les trains Corail aux TGV, le vélo à la voiture, l’agriculture biologique aux poulets transgéniques. Pour autant ce ne sont pas que de simples bobos ou des écologistes lambda. Intellectuels mordants, plus réalistes qu’utopistes, voilà les décroissants ! Opposés au « développement durable », dans lequel ils ne voient qu’un gadget cache-sexe au service de l’industrie et du libéralisme, ils ont développé une critique radicale de la société de consommation. Leur ennemi : « l’idéologie de la croissance », celle qui, partie de nos sociétés occidentales, étend désormais sa domination sur l’ensemble du monde contemporain. Les décroissants sont persuadés que la croissance n’est pas inéluctable : « La croissance économique, écrit Paul Ariès, est un choix que fait une société : de la même façon qu’il a fallu discipliner les prolétaires pour en faire de bons salariés, il a fallu discipliner les ménagères pour en faire des consommatrices. Il ne peut y avoir de croissance économique que parce que nous acceptons d’être des forçats du travail et de la consommation. »

Gauche anti-totalitaire
Intellectuellement, le courant décroissant provient de la gauche anti-totalitaire : ils ne cachent pas leur dette à l’égard de Claude Lefort ou Cornélius Castoriadis, qui taillèrent dès les années 1950 des croupières au stalinisme dans leur revue Socialisme et Barbarie. Ils revendiquent également d’être les héritiers de penseurs atypiques de l’écologie, comme le juriste protestant Jacques Ellul ou l’inclassable Ivan Illich. S’ils ne nient pas une influence marxiste, les décroissants s’en détachent lorsqu’ils proclament, comme Maurras, le primat du politique : « La décroissance se veut avant tout un refus de toute nécessité, affirme Paul Ariès, car nous croyons que les seules lois valides sont les lois politiques et non économiques. (…) L’issue planétaire passe donc par un retour au politique » Le terme de décroissance remonte aux années 1970 et à l’œuvre d’un économiste roumain, Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994), intitulée Demain la décroissance : entropie-écologie-économie. Au début des années 2000, des activistes issus des « Casseurs de pubs » (Vincent Cheynet, Bruno Clémentin) et des intellectuels comme Paul Ariès ou Serge Latouche ont lancé un véritable courant décroissant en France, avec sa revue bimestrielle en kiosque nommée tout simplement :
La Décroissance. Le journal de la joie de vivre. Ils opposent la « décroissance soutenable » au « développement durable ». Politiquement ils n’ont trouvé de l’écho que dans un courant des Verts, celui du député et ancien ministre Yves Cochet, officiellement rallié en juillet 2006 à la décroissance. De nombreux autres Verts, « progressistes », demeurent néanmoins fortement opposés à la décroissance.


Anti-progressisme
La Nouvelle droite païenne d’Alain de Benoist, via la revue Eléments (1), s’est ralliée à la décroissance, provoquant une polémique et entraînant les dénégations empressées de Paul Ariès. Il semble pourtant difficile de ne pas rapprocher l’œuvre d’Heidegger où les tiers-mondistes et ethno-différentialistes d’Alain de Benoist de certaines préoccupations des décroissants (ils défendent la « diversité culturelle »). Sur le plan réactionnaire comment ne pas penser également au roman Ravage de René Barjavel (publié en 1943), avec sa vision catastrophique d’une sortie du machinisme et d’un retour à la terre.

Si les royalistes et les promoteurs de la décroissance peuvent se retrouver, c’est d’abord sur le clair rejet du dogme du Progrès qui leur est commun. Si plus grand monde ne croit encore, aujourd’hui, au Progrès, comme l’a bien montré dans ses travaux Pierre-André Taguieff, nos politiques, coupés du réel n’ont que ce mot passe-partout à la bouche : progrès social, progrès économique… Apparue au XVIIe siècle (2), l’idéologie du Progrès est indissociable de la pensée des Lumières et de ses héritiers libéraux ou totalitaires. Paradoxalement, beaucoup de décroissants, enfermés sur ce point dans leurs certitudes, se pensent encore en héritiers du libéralisme philosophique des Lumières… Royalisme et décroissance Par leur opposition déjà ancienne à la malbouffe (campagnes contre les restaurants MacDonald à Lyon dès le début des années 1990), par leur souci écologique légué par Maurras, par leur critique de la société de consommation et du spectacle, les royalistes rejoignent nombre de préoccupations de la pensée décroissante. Leurs approches de l’organisation économique, méfiantes envers l’Etat autant qu’envers le capital, procède d’intentions similaires. Certains se rappelleront qu’il y a quelques années, Serge Latouche, alors animateur du Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales (MAUSS) avait pris la parole dans un cercle royaliste parisien (celui de la revue Immédiatement).
Les actuels travaux du Cercle Jacques Bainville (3) vont également dans ce sens (voir le numéro de Valeurs actuelles du 19 janvier dernier). Même si de sérieuses divergences politiques subsistent, un dialogue entre décroissants et royalistes ne peut être que productif. Parmi les décroissants, Serge Latouche demeure le plus intéressant pour sa critique politique assez radicale du système démocratique contemporain, ce qui n’est pas du goût de tous dans son propre camp : « Réfléchir sur la démocratie aujourd’hui sans remettre radicalement en cause au préalable le fonctionnement d’un système dans lequel le pouvoir (donc le politique) est détenu par les « nouveaux maîtres du monde » est au mieux un vain bavardage, au pire une forme de complicité avec le totalitarisme rampant de la mondialisation économique. Qui ne voit pas que, derrière les décors de la scène politicienne et la farce électorale, ce sont très largement les lobbys qui font les lois ? ». De même, Latouche reconnaît volontiers qu’ « il existe un anti-utilitarisme de droite et anticapitalisme de droite (…), un antitravaillisme de droite et un antiproductivisme de droite qui se nourrissent des mêmes arguments que nous ». Affaire à suivre.


Bibliographie : de Serge Latouche, Le Pari de la décroissance, Fayard, 302 p., 19 €.
Survivre au dévellopement, Les Petits Libres - Mille et une nuits, 126 p., 2,19 €
Paul Ariès, Décroissance ou barbarie, Golias, 168 p., 15 €.

(1) : Eléments n° 119, hiver 2006.
(2) : Frédéric Rouvillois, L’invention du Progrès, Kimé, 1996.
(3) :
http://www.cjb-assas.new.fr/

La décroissance N°36 – février 2007 : La farce de M. Hulot



extrait du sommaire...
Page 3 : Éditorial : Les mots, par Vincent Cheynet et Bruno Clémentin. -
Page 3 : Politique : Union sacrée pour Ushuaïa, par Paul Ariès. -
Page 4 : Cinq propositions qui ne dérangent personne. -
Page 6 : On arrête les bêtises : L’écotartufe : Alain-Gérard Slama - La saloperie : la machine à pression. -
Page 7 : Simplicité volontaire : Les plaisirs simples de Stéphane. -
Pages 8 et 9 : Dossier : Les voitures ou les humains.
Page 11 : Chantiers : Les Cigales se mettent au travail, par Sophie Divry. -
Page 13 : Chronique de Jacques Testart : La prophétie faite médecine. -
Page 14 : Débat : Quelle place pour décroissance dans l’élection présidentielle ?, avec José Bové, Yves Cochet et Julien Gonzalez.
Page 15 : Bêtisier du développement durable.

La Décroissance/Casseurs de pub - 11, place Croix-Pâquet - 69001 LYON

Pop'art ou expression urbaine ?


Forum royaliste à l'Assemblée Nationale!

Le 15 février aura lieu dans une salle de l'Assemblée Nationale, un débat institutionnel sur le thème: VIème république ou monarchie ?
Retrouvez toutes les informations ici

Antiracisme à deux vitesses

Hier soir avait lieu sur France 3 le premier débat d'une série de trois émissions intitulée "Français: votez pour moi!". Etaient invités des représentants du Front National, de l'UMP, du PS et de l'UDF. On n'apprend jamais grand chose lors de ce genre de débat où l'on s'invective à qui mieux mieux et où les intervenants extérieurs sont soigneusement sélectionnés pour orienter les débats dans un sens consensuel et politiquement correct.

Mais un passage m'a fait bondir. Le thème général était plus que large: "Quelles valeurs pour la France?". Inévitablement, on en est venu à parler de l'école avec un directeur de collège soixante-huitard attardé particulièrement caricatural dans sa folie utopiste. Ce brave monsieur a réussi le "miracle" consistant à assurer une vraie mixité sociale au sein de son établissement montpelliérain: "1/3 de défavorisés, 1/3 de classe moyenne, 1/3 de favorisés "(sic!). A la fin du reportage, tout le monde applaudissait des deux mains et approuvait cette merveilleuse initiative où se mèlent mixité moderne et méthode traditionnelle.
Personne, pas même Marine Lepen, pour soulever le scandale: un bref instant les caméras nous ont montré un éléve dudit collège qui a agressé une jeune fille en lui tirant les cheveux, l'insultant copieusement et la traitant notamment de "sale française". L'exclusion du garnement était envisagée dans un premier temps mais ce grand humaniste de directeur ne pouvait s'y résoudre et a préféré .... lui payer des cours du soir obligatoires!
Imagine-t-on une seule seconde ce qu'il serait advenu d'un jeune "desouche" agressant une élève d'origine maghrébine la traitant de "sale arabe" ? Poser la question c'est y répondre. Le tollé aurait été général dans l'administration scolaire comme sur sur ce plateau télé farci de politiciens verbeux.

En bon politique soucieux du bien commun, il aurait fallu avoir le courage de relever que cette cohabitation forcée de populations d'origine et de culture tellement différentes s'accompagne tous les jours de heurts de plus en plus violents. Mais du courage,on le sait, ils n'en ont pas.
N'en jetez plus, les jeux sont faits. L'ethnomasochisme a conquis les consciences.


PV.

24.1.07

21 janvier - Rassemblement d'extrême gauche perturbé par l'AFE


Des communistes et autres républicains d’extrême-gauche organisaient un rassemblement le 21 janvier, place de la Concorde, à Paris, dans le but de fêter la mort du roi Louis XVI et célébrer la Révolution génocidaire.
Malheureusement pour eux, les Camelots du Roi étaient présents…

ROYALISTES (ET GAULLISTES) INTERDITS AU MEETING DE VILLIERS

Une fois encore, le comportement du MPF à l’égard des patriotes laisse planer le doute quant aux intentions véritablement patriotiques dudit parti. Le samedi 20 janvier, le parti de Philippe de Villiers s’est livré à une nouvelle pantalonnade. Deux sympathisants de l’Action française se sont vus refoulés à l’entrée du meeting de lancement de la campagne de M. de Villiers… au motif qu’ils avaient des exemplaires de l’Action Française 2000 dans leurs sacs. Surprenant lorsque l’on se souvient que l’AF2000, dans sa tradition du compromis nationaliste et de la défense de l’intérêt national en toutes circonstances avait plusieurs fois donné la paraole à M. de Villiers ou à d'autres cadres du MPF lors de plusieurs campagnes européennes. Encore plus surprenant si l’on considère que l’une des personnes refoulées disposait d’une carte d’adhérent au MPF (certes périmée depuis… 20 jours !)

Il est clair qu’un tel comportement rend extrêmement "crédibles" les revendications du président du MPF d’incarner « un grand mouvement populaire et patriotique » rassemblant « tous les patriotes de droit et de gauche. » Nous prenons acte de la façon dont sont traités les patriotes royalistes par les sbires du « grand mouvement populaire. »

Quoiqu’il en soit, cet incident laisse sceptique quant à la capacité de Philippe de Villiers de prétendre parler au nom des patriotes (c'est peut-être l'effet Peltier). Nos sympathisants sauront s'en souvenir lors du premier tour des présidentielles !

Un détail amusant : un groupe de jeunes fut également refoulé à l’entrée de ce meeting au motif que le drapeau tricolore qu’ils avaient avec eux était orné… d’une croix de Lorraine !

Action Française Etudiante
10 rue Croix-des-petits-champs 75001 Paris

23.1.07

Cortège aux flambeaux du 21 janvier : la vidéo !


Vidéo réalisée lors du cortège du 21 janvier 2007 en hommage au roi Louis XVI, assassiné le même jour de l'année 1793.

13.1.07

Dans la rue

4.1.07

Cortège du 21 janvier

Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI était assassiné par les révolutionnaires.
En 2007, ce drame se répercute encore dans l'instabilité pathologique de nos institutions et la décrépitude de notre pays.
Parce que c'est avec la mort du roi qu'a commencé notre déclin, chaque 21 janvier les Français patriotes se rassemblent pour se souvenir, non pas dans une optique de victimisation mais avec pour visée politique de rappeler que, si c'est avec la fin brutale de la monarchie que notre pays a commencé sa lente déchéance, c'est avec le retour du roi que nous pouvons espérer un redressement.
Rendez-vous le 21 janvier 2007, 19 heure, église de la Madeleine, Paris (8ème arrdondissement) - Métro Madeleine (lignes 12 et 14).

Si la vidéo ne s'affiche pas, cliquez là.