21.2.07
16.2.07
L'AFE fait peau neuve !
Communiqué du 16/02/07:
La nouvelle version du blog de l’Action française étudiante est enfin arrivée:
http://afe-blog.com
Le royalisme du 21ème siècle est entrain de prendre ses marques. L’AF n’est pas en reste et travaille tous les jours à l’amélioration de ses outils de propagande. Cette nouvelle version du blog AFE nous apporte entre autres l’utilisation de pages statiques, la possibilité de mieux naviguer dans les archives du blog grâce aux liens “articles précédents” ou “articles suivants”, des catégories qui permettent des recherches par thèmes, etc.Merci aux lecteurs fidèles de diffuser la nouvelle adresse.
Salutations françaises, l’AFE.
14.2.07
Nos Maîtres: Gilbert Renaud, dit colonel Rémy
Gilbert Renault (6 août 1904 à Vannes, France - 29 juillet 1984 à Guingamp, France), fut connu pendant la Résistance sous le nom de colonel Rémy. Il fut l'un des plus fameux agents secrets de la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, connu sous différents pseudonymes dont Raymond, Jean-Luc, Morin, Watteau, Roulier, Beauce et Rémy.
Gilbert Renault est l'aîné d'une famille de neuf enfants. Son père est professeur de philosophie et d'anglais, puis inspecteur général d'une compagnie d'assurances.
Elève des « bons pères » du collège St-François-Xavier de Vannes, et après des études de droit à la faculté de Rennes, ce sympathisant de l’Action française, issu de la droite catholique et nationaliste, commence une carrière à la Banque de France en 1924. En 1936, il se lance dans la production cinématographique et finance notamment le tournage de J'accuse, nouvelle version du film d'Abel Gance. C'est un échec retentissant, mais nombre de liens qu'il noue au cours de cette période lui seront très utiles lors de son engagement dans la Résistance.
À l'appel du 18 Juin (1940), il refuse l'armistice demandé par le maréchal Pétain et passe à Londres avec l'un de ses frères, à bord d'un chalutier parti de Lorient. Il est parmi les premiers hommes qui se rallient à la cause du général De Gaulle et se voit confier par le colonel Passy, alors capitaine et chef du BCRA, la création d'un réseau de renseignements sur le sol français.
En août de la même année, il crée avec Louis de la Bardonnie, la Confrérie Notre-Dame, qui deviendra en 1944 CND-Castille. Initialement axé sur la couverture de la façade Atlantique, il finit par couvrir la France occupée et la Belgique. Ce réseau était l'un des plus importants de la zone occupée et ses informations ont permis de nombreux succès militaires, comme les attaque de Bruneval et Saint-Nazaire.
Convaincu qu'il faut mobiliser toutes les forces disponibles contre l'occupant, il met en contact le Parti communiste français avec le gouvernement de la France libre en emmenant Fernand Grenier à Londres en janvier 1943. Gilbert Renault reconnaît volontiers ne rien entendre au jeu politique, c'est Pierre Brossolette qui le met en relation avec des groupes syndicaux et politiques.
Fait Compagnon de la Libération par le décret du 13 mars 1942, il devient membre du comité exécutif du RPF à sa création, chargé des voyages et des manifestations. Il fait paraître dans Carrefour, le 11 avril 1950, un article intitulé La justice et l'opprobre, prônant la réhabilitation du maréchal Pétain. Peu de temps après, il adhère à l'association de défense à la mémoire du maréchal Pétain (ADMP). Désavoué par De Gaulle, il démissionne du RPF.
Il s'installe au Portugal en 1954 et revient en France en 1958 pour se mettre à la disposition de de Gaulle, qui refuse.
Renault a rédigé maints ouvrages sur ses activités dans la Résistance. Sous le nom de Rémy (un de ses pseudonymes dans la clandestinité), il a publié ses Mémoires d'un agent secret de la France libre et La Ligne de démarcation (adapté au cinéma par Claude Chabrol en 1966), lesquels sont considérés comme d'importants témoignages sur la Résistance française.
Elève des « bons pères » du collège St-François-Xavier de Vannes, et après des études de droit à la faculté de Rennes, ce sympathisant de l’Action française, issu de la droite catholique et nationaliste, commence une carrière à la Banque de France en 1924. En 1936, il se lance dans la production cinématographique et finance notamment le tournage de J'accuse, nouvelle version du film d'Abel Gance. C'est un échec retentissant, mais nombre de liens qu'il noue au cours de cette période lui seront très utiles lors de son engagement dans la Résistance.
À l'appel du 18 Juin (1940), il refuse l'armistice demandé par le maréchal Pétain et passe à Londres avec l'un de ses frères, à bord d'un chalutier parti de Lorient. Il est parmi les premiers hommes qui se rallient à la cause du général De Gaulle et se voit confier par le colonel Passy, alors capitaine et chef du BCRA, la création d'un réseau de renseignements sur le sol français.
En août de la même année, il crée avec Louis de la Bardonnie, la Confrérie Notre-Dame, qui deviendra en 1944 CND-Castille. Initialement axé sur la couverture de la façade Atlantique, il finit par couvrir la France occupée et la Belgique. Ce réseau était l'un des plus importants de la zone occupée et ses informations ont permis de nombreux succès militaires, comme les attaque de Bruneval et Saint-Nazaire.
Convaincu qu'il faut mobiliser toutes les forces disponibles contre l'occupant, il met en contact le Parti communiste français avec le gouvernement de la France libre en emmenant Fernand Grenier à Londres en janvier 1943. Gilbert Renault reconnaît volontiers ne rien entendre au jeu politique, c'est Pierre Brossolette qui le met en relation avec des groupes syndicaux et politiques.
Fait Compagnon de la Libération par le décret du 13 mars 1942, il devient membre du comité exécutif du RPF à sa création, chargé des voyages et des manifestations. Il fait paraître dans Carrefour, le 11 avril 1950, un article intitulé La justice et l'opprobre, prônant la réhabilitation du maréchal Pétain. Peu de temps après, il adhère à l'association de défense à la mémoire du maréchal Pétain (ADMP). Désavoué par De Gaulle, il démissionne du RPF.
Il s'installe au Portugal en 1954 et revient en France en 1958 pour se mettre à la disposition de de Gaulle, qui refuse.
Renault a rédigé maints ouvrages sur ses activités dans la Résistance. Sous le nom de Rémy (un de ses pseudonymes dans la clandestinité), il a publié ses Mémoires d'un agent secret de la France libre et La Ligne de démarcation (adapté au cinéma par Claude Chabrol en 1966), lesquels sont considérés comme d'importants témoignages sur la Résistance française.
Pour aller plus loin, cliquez ici
Guy Perrier, Rémy - L'agent secret n°1 de la France libre, Perrin, 2001, 20 €,299 p.
A lire absolument !
Fahrenheit 451 : température, en degrés Fahrenheit, à laquelle le papier commence à brûler spontanément dans l'air.
Le roman d'anticipation met en scène un avenir où les livres sont brûlés par les pompiers. L'un d'eux, Montag, se met un jour à soustraire des livres à la destruction. Commence alors une découverte d'un monde inconnu, dissimulé par les médias et censuré par la société, dans lequel Montag rencontre une jeune fille Clarisse McClellan mélancolique, poétqiue et piquante, en contraste avec sa femme endoctrinée par la propagande télévisée. Il croise également le chemin d'un vieil homme, ancien professeur, et finalement celui d'une communauté itinérante de personnes vivant en marge d'une société aseptisée, qu'ils rejettent. Ils connaissent par cœur des livres entiers pour les sauver de l'oubli auquel les a condammé une société consumériste, au fond, plus barbare que toutes les barbaries.
Derrière chaque livre, il y a ainsi un homme, et dans cette situation exceptionnelle, chaque dissident devient un livre, redonnant un sens à l'idée que le livre est un être vivant, un être qui a sa vie propre. Montag découvre, à travers ses rencontres, comment la littérature permet de partager ses questions, ses angoisses, ses passions. La littérature, c'est la vie ; en revanche, la "vie pauvre", médiatique, moderne, consomable, est présentée comme une vie simplifiée, débarrassée de ses aspérités, une vie creuse et monotone, qui conduit inconsciemment les êtres au désespoir et au suicide.
L'auteur: Ray Douglas Bradbury
Né le 22 août 1920, à Waukegan, Illinois, USA, Ray Bradbury se destine très rapidement à une carrière littéraire, fondant dès l'âge de quatorze ans un magazine amateur pour publier ses textes. Malgré quelques nouvelles fantastiques parues dans des supports spécialisés, son style poétique ne rencontre le succès qu'à la fin des années 40, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, le roman Fahrenheit 451 assoit la réputation mondiale de l'auteur, et sera adapté au cinéma par François Truffaut en 1966.
Développant volontier des thèmes antiscientifiques, Bradbury s'est attiré les éloges d'une critique et d'un public non spécialisés, sensibles à ses visions nostalgiques et à sa prose accessible.
Né le 22 août 1920, à Waukegan, Illinois, USA, Ray Bradbury se destine très rapidement à une carrière littéraire, fondant dès l'âge de quatorze ans un magazine amateur pour publier ses textes. Malgré quelques nouvelles fantastiques parues dans des supports spécialisés, son style poétique ne rencontre le succès qu'à la fin des années 40, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, le roman Fahrenheit 451 assoit la réputation mondiale de l'auteur, et sera adapté au cinéma par François Truffaut en 1966.
Développant volontier des thèmes antiscientifiques, Bradbury s'est attiré les éloges d'une critique et d'un public non spécialisés, sensibles à ses visions nostalgiques et à sa prose accessible.
Ray Bradbury a beaucoup écrit sur la survie spirituelle de l'humanité s'opposant au matérialisme de la société.
10.2.07
Nos maîtres : Roger Nimier
Roger Nimier (31 octobre 1925 à Paris - 28 septembre 1962 à Garches) est un écrivain français. Romancier, journaliste et scénariste, il est considéré comme le chef de file des Hussards.
Après de brillantes études (il fut lauréat du concours général de philosophie), il s'engage en 1945 au 2e régiment de hussards.
Il écrit dans un style évoquant Cocteau un premier roman qui sera publié posthumément, sous le titre : L'Etrangère. Il est publié pour la première fois à vingt-trois ans, avec Les Épées (1948), un roman plein d'insolence, mêlant la tendresse à la provocation politique.
Deux années plus tard, il fait paraître son roman le plus célèbre, Le Hussard bleu, puis Perfide et Le Grand d'Espagne, un essai historico-politique au ton pamphlétaire dans lequel Nimier se place sous la tutelle de Georges Bernanos.
De sympathie royaliste, il devient le chef de file des Hussards, et publie Les Enfants tristes (1951), puis Histoire d'un amour (1953). Suivant le conseil de Jacques Chardonne, qui juge sa production trop rapide (cinq livres en cinq ans), il s'abstient de publier un roman pendant dix ans. Durant cette période, il se consacre à la critique, notamment dans la revue Opéra qu'il dirige, à l'édition auprès de Gaston Gallimard, et au cinéma, notamment aux côtés de Louis Malle, avec qui il écrit le scénario d'Ascenseur pour l'échafaud. Il prépare avec lui l'adaptation du Feu follet de Drieu La Rochelle lorsqu'il meurt, le 28 septembre 1962, dans un accident de voiture au volant de son Aston Martin.
Son dernier roman, D'Artagnan amoureux, est publié quelques mois après. Ce roman posthume, qui imagine le désarroi amoureux du héros de Dumas, annonçait peut-être une nouvelle phase dans l'œuvre de Nimier.
Sa fille, Marie Nimier, elle aussi écrivain, (qui nous fait beaucoup rire!) parle de sa relation avec son père, mort quand elle avait cinq ans, dans son livre, La Reine du Silence (prix Médicis 2004 ).
Aujourd'hui, un prix littéraire un rien hussard porte son nom.
Il écrit dans un style évoquant Cocteau un premier roman qui sera publié posthumément, sous le titre : L'Etrangère. Il est publié pour la première fois à vingt-trois ans, avec Les Épées (1948), un roman plein d'insolence, mêlant la tendresse à la provocation politique.
Deux années plus tard, il fait paraître son roman le plus célèbre, Le Hussard bleu, puis Perfide et Le Grand d'Espagne, un essai historico-politique au ton pamphlétaire dans lequel Nimier se place sous la tutelle de Georges Bernanos.
De sympathie royaliste, il devient le chef de file des Hussards, et publie Les Enfants tristes (1951), puis Histoire d'un amour (1953). Suivant le conseil de Jacques Chardonne, qui juge sa production trop rapide (cinq livres en cinq ans), il s'abstient de publier un roman pendant dix ans. Durant cette période, il se consacre à la critique, notamment dans la revue Opéra qu'il dirige, à l'édition auprès de Gaston Gallimard, et au cinéma, notamment aux côtés de Louis Malle, avec qui il écrit le scénario d'Ascenseur pour l'échafaud. Il prépare avec lui l'adaptation du Feu follet de Drieu La Rochelle lorsqu'il meurt, le 28 septembre 1962, dans un accident de voiture au volant de son Aston Martin.
Son dernier roman, D'Artagnan amoureux, est publié quelques mois après. Ce roman posthume, qui imagine le désarroi amoureux du héros de Dumas, annonçait peut-être une nouvelle phase dans l'œuvre de Nimier.
Sa fille, Marie Nimier, elle aussi écrivain, (qui nous fait beaucoup rire!) parle de sa relation avec son père, mort quand elle avait cinq ans, dans son livre, La Reine du Silence (prix Médicis 2004 ).
Aujourd'hui, un prix littéraire un rien hussard porte son nom.
8.2.07
La souveraineté chez Jean Bodin
Vendredi 9 février à 19h15
Conférence de Pierre Lafarge sur
"La souveraineté chez Jean Bodin"
aux locaux de l'Action française
(10, rue Croix des Petits Champs - 75001 Paris)
6.2.07
Sans commentaires, ou presque...
Vu sur un site de d'archéobolches communs, sous-type jacobin gracile.
"La République insultée. Les Lettres françaises On se souvient que, lors des émeutes en banlieues, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur et de la campagne de Nicolas Sarkozy, voulait pénaliser les insultes contre la République. Il semblerait que la défense de la République n’intéresse Monsieur Sarkozy que lorsqu’il s’agit de fustiger la « racaille » et les rappeurs, c’est-à-dire ni plus ni moins que récupérer les électeurs d’extrême droite. En effet, le dimanche 21 janvier dernier, place de la Concorde, on a pu assister à un petit événement aussi sinistre que grotesque : une dizaine de jeunes hommes hurlant « Le Roi à Paris ! À bas la République ! » Reprenons le déroulement de cette matinée. À l’appel de Jean Ristat, des Lettres françaises, de la section française des Vigilants de Saint-Just et de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires, une quarantaine (une petite trentaine...ndlr) de républicains se sont réunis pour célébrer les régicides et l’avènement de la République. Dans une ambiance qui devait être fraternelle et joyeuse, il était prévu que des discours d’écrivains soient prononcés. Jean Ristat ouvrait la manifestation, Marie-Noël Rio donnait lecture d’un texte de Pierre Bourgeade absent de Paris, suivi d’un hommage à Robespierre (vous savez, celui qui voulait abolir la peine de mort...) (sic!... ndlr) par Francis Combes, Viviane Théophilidès prêtait sa voix à un discours de Saint-Just, Denis Fernandez-Recatala évoquait Sade et enfin je saluais la République sur un ton néoclassique - le tout entrecoupé de chants révolutionnaires entonnés par des membres d’une chorale parisienne. La tradition instaurée dès 1793 par les révolutionnaires et les athées était respectée : le restaurant le Café du Passage nous avait apporté une tête de veau à déguster avec un verre de vin rouge ou de bourbon. Ainsi souhaitions-nous fêter, non pas la mort d’un homme, non pas l’abjecte peine de mort (sic!), mais bien la fin d’un monde, de l’Ancien Régime, de la féodalité, de l’asservissement du peuple par le roi et l’Église ; en un mot, le triomphe de la République. C’était sans compter sur les nostalgiques de l’ordre ancien qui nous ont empêchés de prendre la parole aux cris de « À bas la République », donc, mais aussi de « République assassin », « Robespierre Hitler même combat », « Communistes assassins » ou encore en scandant « Action française ». L’Action française ? Qui aurait pu imaginer que ça existait encore ? Qui sont-ils encore ? Que veulent-ils encore ? Le site Internet de ce « mouvement politique » et les liens auxquels il renvoie nous renseignent. Outre un exposé de leur doctrine politique, des attaques contre les candidats à la présidentielle Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, des débats pour savoir s’ils doivent voter ( ?) pour de Villiers (« l’AF 2000, dans sa tradition du compromis nationaliste et de la défense de l’intérêt national en toutes circonstances, avait plusieurs fois donné la parole à M. de Villiers ou à d’autres cadres du MPF lors de plusieurs campagnes européennes ») ou pour Le Pen (« Le Pen est l’étape nécessaire vers un royalisme maurrassien aujourd’hui »), (la première citation est hors contexte et cette seconde citation est totalement imaginaire !) on peut y lire notamment la défense de Maurice G. Dantec et d’Alain Finkielkraut.
Seraient-ils devenus philosémites et sionistes ? Il y aurait de quoi s’en étonner - le mot est faible. (...) Est-il nécessaire de rappeler que le journal l’Action française a une influence profonde sur la France d’avant-guerre et que cet antisémitisme proclamé de celui qui allait voir en Pétain une « divine surprise » a fertilisé un climat de haine dont l’aboutissement n’est autre que la proclamation des lois raciales, l’étoile jaune, le camp de Drancy, la rafle du Vél’d’Hiv... ?
L’Action française ne se proclame plus antisémite, pas plus qu’elle ne tient des propos clairement racistes ; Dantec est là pour ça. (Attention, ca c'est de la diffamation...ndlr)
Ils s’indignent que des gauchistes aient empêché une conférence d’Alain Finkielkraut (mêmes initiales que le « mouvement politique ») : n’est-il pas, outre l’auteur d’un essai sur la pensée de Péguy, celui qui a dénoncé des « émeutes à caractère ethnico-religieuses » dans les banlieues ? Autre temps, autre haine. Vous l’aurez compris, chers amis rappeurs, si vous voulez insulter la République en toute impunité, il vous suffit de vous raser le crâne, d’aller à la messe et de devenir d’extrême droite. La police ne vous inquiétera pas plus qu’elle n’est intervenue, le 21 janvier, quand la racaille, la vraie, a insulté cette République qui a donné sa devise à la France : liberté, égalité, fraternité. Ce jour-là, la violence est restée verbale. Des militants monarchistes le regrettent : « Malheureusement, il n’y avait que des vieux... donc pas de baston... »(on ne tire pas sur les ambulances). Cette phrase fait partie des réactions sur un blog à une vidéo de leur coup de force qu’ils diffusent sur le site de l’Action française étudiante. On peut également y lire : « Ben moi honnêtement je suis un peu déçu... quand j’ai vu le titre de la vidéo, je me suis dit "cooooool ! ils vont péter la gueule à des pauvres pourritures scatologiques communistes"... » Ou encore : « Mort aux communistes, ils détruisent la France. » On ne saurait être plus clair. Je crois qu’il y a des textes de loi qui condamnent ces propos, n’est-il pas ? Au final, nous avons quand même pu prendre la parole, mangé la tête de veau et trinqué à la République. Ils sont partis en expliquant qu’ils devaient aller à la messe... En parlant de messe, comment l’Église peut-elle justifier de célébrer un office dans la crypte de la Madeleine à l’appel de l’Action française le 6 février prochain, messe à la mémoire des morts de la tentative de coup d’État fasciste de 1934 ? Plus que jamais, il importe de se mobiliser pour la défense de nos valeurs, de la République et de la laïcité. La publication intégrale des discours de la manifestation du 21 janvier 2007 dans les Lettres françaises, n’a pas d’autre sens.
5.2.07
A voir absolument !
Titre original : La Battaglia di Algeri
Réalisation : Gillo Pontecorvo
Musique : Ennio Morricone
« La bataille d'Alger » traite de la lutte pour le contrôle de la Casbah en 1957 par les paras français de la 10e division parachutiste du Colonel Jacques Massu et les hommes du FLN, avec l'usage de la torture d'un côté et les attentats aveugles de l'autre. Le film voit le jour en 1965, trois ans après la fin des hostilités en Algérie, lorsqu'un des chefs militaires du FLN à Alger, Yacef Saadi, lui propose l'idée d'un film basé sur ses souvenirs de combat.
Le film est tourné avec des non professionnels, à l'exception de Jean Martin, dans le rôle du colonel Mathieu, alter ego de Massu à la tête des parachutistes français.
Initialement interdit en France, le film finit par sortir en 1971 mais est très vite retiré des écrans. Le film est resté 40 ans interdit en France, car brisant des tabous sur le comportement militaire français au cours de ce qui ne s'est longtemps appelé en France que les événements, et s'attaquant à des traumatismes alors trop récents dans l'idéologie française : le film a été tourné 3 ans après l'indépendance de l'Algérie et le rapatriement de 1.000 000 colons qui y vivaient souvent depuis plus d'un siècle. Avec le recul, le film est reconnu constituer un témoignage équilibré d'une tranche d'histoire particulièrement féroce, voire sauvage, et douloureuse pour toutes les parties en présence.
En 2003, le film, considéré comme un modèle d'enseignement sur la guérilla urbaine, est projeté au Pentagone devant Donald Rumsfeld pour mieux comprendre les développements de la guerre en Irak. Le film ne ressort en France qu'en 2004, presque 40 ans après sa réalisation.
3.2.07
2.2.07
Nos Maîtres: Charles Melchior Artus de Bonchamps
Charles Melchior Artus de Bonchamps, fils de Anne-Artus, Marquis de Bonchamps, est né en 1759 en Anjou, et mort le 18 octobre 1793. Il était un homme politique français, commandant des armées vendéennes pendant l'insurrection des royalistes contre la République pendant la Révolution française.
Il servit avec distinction dans la guerre d'Amérique. Il était capitaine au régiment d'Aquitaine, lorsque la Révolution française, qu'il désapprouvait, lui fit quitter cette place. Il se retira dans un château près de Saint-Florent ; c'est là que les insurgés de la Vendée vinrent le chercher pour le mettre à leur tête.
Général prudent et habile, il battit a plusiuers reprises les troupes républicaines.
La devise qui le rendit célèbre et qui fir de lui un modèle de prince humain et chrétien ext le afmuex "Grâce aux prisonniers !" qui trancheait tant avec les crimes de guerre dont se couvrirent les armées révolutionnaires, en particulier les colonnes "Infernale"...
Il fut choisi en 1793 avec Maurice-Louis-Joseph Gigot d'Elbée comme général de l'armée catholique et royale. Il obtint d'abord des succès dans l'Anjou, et contribua à la prise de Bressuire et de Thouars
Le 17 septembre 1793, l'armée de la basse Vendée, commandée par Charette et Bonchamps, rangée en bataille sur le bord de la grande route de Tiffauges à Cholet, faisant face à Torfou, fut attaquée par les Républicains sous les ordres de Kléber.
De Montaigu, Charette marcha sur Saint-Fulgent, où il battit de nouveau les Républicains, leur prit 22 canons, leurs bagages et de nombreuses munitions. Le lendemain, 22, Bonchamps et d'Elbée assaillirent près de Clisson le général Canclaux. Déjà Bonchamps s'était emparé des chariots, des ambulances et d'une partie de l'artillerie républicaine.
Le 30 septembre, Kléber, placé sous les ordres de Canclaux, rencontra, à deux lieues de Montaigu, les avant-postes de Bonchamps et de d'Elbée. Ces généraux étaient campés de ce côté avec 40 mille hommes et une nombreuse artillerie. Kléber donna le signal de l'attaque. Après une lutte acharnée de deux heures, les Vendéens, troublés par l'impétuosité d'une charge à la baïonnette , se rompirent et furent mis en déroute.
Aux combats de Saint-Christophe-du-Ligneron (17 novembre) et de la Tremblaie, les Vendéens, commandés par Bonchamps, d'Elbée, Lescure et La Rochejaquelein, sont encore battus après une lutte sanglante. Lescure fut mortellement blessé.
Avant la bataille de Cholet qui eut lieu le 17, il y eut peu de batailles où les masses se soient entrechoquées avec autant de fureur. Les Vendéens eurent longtemps l'avantage. Ce fut le jeune général Marceau qui décida la victoire à se ranger de son côté. La perte des insurgés fut évaluée à 10 000 hommes tués. D'Elbée y fut blessé grièvement et Bonchamps mortellement. Ce dernier, porté à Saint-Florent, y expira le lendemain. La perte des Républicains fut considérable, surtout en officiers.
Madame de Bonchamps, morte en 1845 raconte ainsi dans ses Mémoires les derniers moments de son mari.
Bonchamps, mort pendant le passage de la Loire, avait été enseveli sur la plage de Varades. M. de Barante, rédacteur des Mémoires de Madame de La Rochejacquelein, prétend que quelques jours après les républicains l'exhumèrent pour lui trancher la tête, et l'envoyer à la Convention.
1.2.07
Insurrection n°62 vient de paraître!
Au sommaire
Joseph de Maistre
Chronique de la nouvelle année
Comédie électorale
Révolution et Contre-révolution
Idéologies
Droits de l'Homme
Comment la Révolution fut-elle possible?
Charles Maurras et la Révolution
La BD et la Révolution
Testament de Louis XVI
Le Nationalisme
Sarkosy Totalitaire
Royalisme de combat
Poésie, Cinéma...
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