21.2.07
16.2.07
L'AFE fait peau neuve !
Communiqué du 16/02/07:
La nouvelle version du blog de l’Action française étudiante est enfin arrivée:
http://afe-blog.com
Le royalisme du 21ème siècle est entrain de prendre ses marques. L’AF n’est pas en reste et travaille tous les jours à l’amélioration de ses outils de propagande. Cette nouvelle version du blog AFE nous apporte entre autres l’utilisation de pages statiques, la possibilité de mieux naviguer dans les archives du blog grâce aux liens “articles précédents” ou “articles suivants”, des catégories qui permettent des recherches par thèmes, etc.Merci aux lecteurs fidèles de diffuser la nouvelle adresse.
Salutations françaises, l’AFE.
14.2.07
Nos Maîtres: Gilbert Renaud, dit colonel Rémy
Gilbert Renault (6 août 1904 à Vannes, France - 29 juillet 1984 à Guingamp, France), fut connu pendant la Résistance sous le nom de colonel Rémy. Il fut l'un des plus fameux agents secrets de la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, connu sous différents pseudonymes dont Raymond, Jean-Luc, Morin, Watteau, Roulier, Beauce et Rémy.
Gilbert Renault est l'aîné d'une famille de neuf enfants. Son père est professeur de philosophie et d'anglais, puis inspecteur général d'une compagnie d'assurances.
Elève des « bons pères » du collège St-François-Xavier de Vannes, et après des études de droit à la faculté de Rennes, ce sympathisant de l’Action française, issu de la droite catholique et nationaliste, commence une carrière à la Banque de France en 1924. En 1936, il se lance dans la production cinématographique et finance notamment le tournage de J'accuse, nouvelle version du film d'Abel Gance. C'est un échec retentissant, mais nombre de liens qu'il noue au cours de cette période lui seront très utiles lors de son engagement dans la Résistance.
À l'appel du 18 Juin (1940), il refuse l'armistice demandé par le maréchal Pétain et passe à Londres avec l'un de ses frères, à bord d'un chalutier parti de Lorient. Il est parmi les premiers hommes qui se rallient à la cause du général De Gaulle et se voit confier par le colonel Passy, alors capitaine et chef du BCRA, la création d'un réseau de renseignements sur le sol français.
En août de la même année, il crée avec Louis de la Bardonnie, la Confrérie Notre-Dame, qui deviendra en 1944 CND-Castille. Initialement axé sur la couverture de la façade Atlantique, il finit par couvrir la France occupée et la Belgique. Ce réseau était l'un des plus importants de la zone occupée et ses informations ont permis de nombreux succès militaires, comme les attaque de Bruneval et Saint-Nazaire.
Convaincu qu'il faut mobiliser toutes les forces disponibles contre l'occupant, il met en contact le Parti communiste français avec le gouvernement de la France libre en emmenant Fernand Grenier à Londres en janvier 1943. Gilbert Renault reconnaît volontiers ne rien entendre au jeu politique, c'est Pierre Brossolette qui le met en relation avec des groupes syndicaux et politiques.
Fait Compagnon de la Libération par le décret du 13 mars 1942, il devient membre du comité exécutif du RPF à sa création, chargé des voyages et des manifestations. Il fait paraître dans Carrefour, le 11 avril 1950, un article intitulé La justice et l'opprobre, prônant la réhabilitation du maréchal Pétain. Peu de temps après, il adhère à l'association de défense à la mémoire du maréchal Pétain (ADMP). Désavoué par De Gaulle, il démissionne du RPF.
Il s'installe au Portugal en 1954 et revient en France en 1958 pour se mettre à la disposition de de Gaulle, qui refuse.
Renault a rédigé maints ouvrages sur ses activités dans la Résistance. Sous le nom de Rémy (un de ses pseudonymes dans la clandestinité), il a publié ses Mémoires d'un agent secret de la France libre et La Ligne de démarcation (adapté au cinéma par Claude Chabrol en 1966), lesquels sont considérés comme d'importants témoignages sur la Résistance française.
Elève des « bons pères » du collège St-François-Xavier de Vannes, et après des études de droit à la faculté de Rennes, ce sympathisant de l’Action française, issu de la droite catholique et nationaliste, commence une carrière à la Banque de France en 1924. En 1936, il se lance dans la production cinématographique et finance notamment le tournage de J'accuse, nouvelle version du film d'Abel Gance. C'est un échec retentissant, mais nombre de liens qu'il noue au cours de cette période lui seront très utiles lors de son engagement dans la Résistance.
À l'appel du 18 Juin (1940), il refuse l'armistice demandé par le maréchal Pétain et passe à Londres avec l'un de ses frères, à bord d'un chalutier parti de Lorient. Il est parmi les premiers hommes qui se rallient à la cause du général De Gaulle et se voit confier par le colonel Passy, alors capitaine et chef du BCRA, la création d'un réseau de renseignements sur le sol français.
En août de la même année, il crée avec Louis de la Bardonnie, la Confrérie Notre-Dame, qui deviendra en 1944 CND-Castille. Initialement axé sur la couverture de la façade Atlantique, il finit par couvrir la France occupée et la Belgique. Ce réseau était l'un des plus importants de la zone occupée et ses informations ont permis de nombreux succès militaires, comme les attaque de Bruneval et Saint-Nazaire.
Convaincu qu'il faut mobiliser toutes les forces disponibles contre l'occupant, il met en contact le Parti communiste français avec le gouvernement de la France libre en emmenant Fernand Grenier à Londres en janvier 1943. Gilbert Renault reconnaît volontiers ne rien entendre au jeu politique, c'est Pierre Brossolette qui le met en relation avec des groupes syndicaux et politiques.
Fait Compagnon de la Libération par le décret du 13 mars 1942, il devient membre du comité exécutif du RPF à sa création, chargé des voyages et des manifestations. Il fait paraître dans Carrefour, le 11 avril 1950, un article intitulé La justice et l'opprobre, prônant la réhabilitation du maréchal Pétain. Peu de temps après, il adhère à l'association de défense à la mémoire du maréchal Pétain (ADMP). Désavoué par De Gaulle, il démissionne du RPF.
Il s'installe au Portugal en 1954 et revient en France en 1958 pour se mettre à la disposition de de Gaulle, qui refuse.
Renault a rédigé maints ouvrages sur ses activités dans la Résistance. Sous le nom de Rémy (un de ses pseudonymes dans la clandestinité), il a publié ses Mémoires d'un agent secret de la France libre et La Ligne de démarcation (adapté au cinéma par Claude Chabrol en 1966), lesquels sont considérés comme d'importants témoignages sur la Résistance française.
Pour aller plus loin, cliquez ici
Guy Perrier, Rémy - L'agent secret n°1 de la France libre, Perrin, 2001, 20 €,299 p.
A lire absolument !
Fahrenheit 451 : température, en degrés Fahrenheit, à laquelle le papier commence à brûler spontanément dans l'air.
Le roman d'anticipation met en scène un avenir où les livres sont brûlés par les pompiers. L'un d'eux, Montag, se met un jour à soustraire des livres à la destruction. Commence alors une découverte d'un monde inconnu, dissimulé par les médias et censuré par la société, dans lequel Montag rencontre une jeune fille Clarisse McClellan mélancolique, poétqiue et piquante, en contraste avec sa femme endoctrinée par la propagande télévisée. Il croise également le chemin d'un vieil homme, ancien professeur, et finalement celui d'une communauté itinérante de personnes vivant en marge d'une société aseptisée, qu'ils rejettent. Ils connaissent par cœur des livres entiers pour les sauver de l'oubli auquel les a condammé une société consumériste, au fond, plus barbare que toutes les barbaries.
Derrière chaque livre, il y a ainsi un homme, et dans cette situation exceptionnelle, chaque dissident devient un livre, redonnant un sens à l'idée que le livre est un être vivant, un être qui a sa vie propre. Montag découvre, à travers ses rencontres, comment la littérature permet de partager ses questions, ses angoisses, ses passions. La littérature, c'est la vie ; en revanche, la "vie pauvre", médiatique, moderne, consomable, est présentée comme une vie simplifiée, débarrassée de ses aspérités, une vie creuse et monotone, qui conduit inconsciemment les êtres au désespoir et au suicide.
L'auteur: Ray Douglas Bradbury
Né le 22 août 1920, à Waukegan, Illinois, USA, Ray Bradbury se destine très rapidement à une carrière littéraire, fondant dès l'âge de quatorze ans un magazine amateur pour publier ses textes. Malgré quelques nouvelles fantastiques parues dans des supports spécialisés, son style poétique ne rencontre le succès qu'à la fin des années 40, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, le roman Fahrenheit 451 assoit la réputation mondiale de l'auteur, et sera adapté au cinéma par François Truffaut en 1966.
Développant volontier des thèmes antiscientifiques, Bradbury s'est attiré les éloges d'une critique et d'un public non spécialisés, sensibles à ses visions nostalgiques et à sa prose accessible.
Né le 22 août 1920, à Waukegan, Illinois, USA, Ray Bradbury se destine très rapidement à une carrière littéraire, fondant dès l'âge de quatorze ans un magazine amateur pour publier ses textes. Malgré quelques nouvelles fantastiques parues dans des supports spécialisés, son style poétique ne rencontre le succès qu'à la fin des années 40, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, le roman Fahrenheit 451 assoit la réputation mondiale de l'auteur, et sera adapté au cinéma par François Truffaut en 1966.
Développant volontier des thèmes antiscientifiques, Bradbury s'est attiré les éloges d'une critique et d'un public non spécialisés, sensibles à ses visions nostalgiques et à sa prose accessible.
Ray Bradbury a beaucoup écrit sur la survie spirituelle de l'humanité s'opposant au matérialisme de la société.
10.2.07
Nos maîtres : Roger Nimier
Roger Nimier (31 octobre 1925 à Paris - 28 septembre 1962 à Garches) est un écrivain français. Romancier, journaliste et scénariste, il est considéré comme le chef de file des Hussards.
Après de brillantes études (il fut lauréat du concours général de philosophie), il s'engage en 1945 au 2e régiment de hussards.
Il écrit dans un style évoquant Cocteau un premier roman qui sera publié posthumément, sous le titre : L'Etrangère. Il est publié pour la première fois à vingt-trois ans, avec Les Épées (1948), un roman plein d'insolence, mêlant la tendresse à la provocation politique.
Deux années plus tard, il fait paraître son roman le plus célèbre, Le Hussard bleu, puis Perfide et Le Grand d'Espagne, un essai historico-politique au ton pamphlétaire dans lequel Nimier se place sous la tutelle de Georges Bernanos.
De sympathie royaliste, il devient le chef de file des Hussards, et publie Les Enfants tristes (1951), puis Histoire d'un amour (1953). Suivant le conseil de Jacques Chardonne, qui juge sa production trop rapide (cinq livres en cinq ans), il s'abstient de publier un roman pendant dix ans. Durant cette période, il se consacre à la critique, notamment dans la revue Opéra qu'il dirige, à l'édition auprès de Gaston Gallimard, et au cinéma, notamment aux côtés de Louis Malle, avec qui il écrit le scénario d'Ascenseur pour l'échafaud. Il prépare avec lui l'adaptation du Feu follet de Drieu La Rochelle lorsqu'il meurt, le 28 septembre 1962, dans un accident de voiture au volant de son Aston Martin.
Son dernier roman, D'Artagnan amoureux, est publié quelques mois après. Ce roman posthume, qui imagine le désarroi amoureux du héros de Dumas, annonçait peut-être une nouvelle phase dans l'œuvre de Nimier.
Sa fille, Marie Nimier, elle aussi écrivain, (qui nous fait beaucoup rire!) parle de sa relation avec son père, mort quand elle avait cinq ans, dans son livre, La Reine du Silence (prix Médicis 2004 ).
Aujourd'hui, un prix littéraire un rien hussard porte son nom.
Il écrit dans un style évoquant Cocteau un premier roman qui sera publié posthumément, sous le titre : L'Etrangère. Il est publié pour la première fois à vingt-trois ans, avec Les Épées (1948), un roman plein d'insolence, mêlant la tendresse à la provocation politique.
Deux années plus tard, il fait paraître son roman le plus célèbre, Le Hussard bleu, puis Perfide et Le Grand d'Espagne, un essai historico-politique au ton pamphlétaire dans lequel Nimier se place sous la tutelle de Georges Bernanos.
De sympathie royaliste, il devient le chef de file des Hussards, et publie Les Enfants tristes (1951), puis Histoire d'un amour (1953). Suivant le conseil de Jacques Chardonne, qui juge sa production trop rapide (cinq livres en cinq ans), il s'abstient de publier un roman pendant dix ans. Durant cette période, il se consacre à la critique, notamment dans la revue Opéra qu'il dirige, à l'édition auprès de Gaston Gallimard, et au cinéma, notamment aux côtés de Louis Malle, avec qui il écrit le scénario d'Ascenseur pour l'échafaud. Il prépare avec lui l'adaptation du Feu follet de Drieu La Rochelle lorsqu'il meurt, le 28 septembre 1962, dans un accident de voiture au volant de son Aston Martin.
Son dernier roman, D'Artagnan amoureux, est publié quelques mois après. Ce roman posthume, qui imagine le désarroi amoureux du héros de Dumas, annonçait peut-être une nouvelle phase dans l'œuvre de Nimier.
Sa fille, Marie Nimier, elle aussi écrivain, (qui nous fait beaucoup rire!) parle de sa relation avec son père, mort quand elle avait cinq ans, dans son livre, La Reine du Silence (prix Médicis 2004 ).
Aujourd'hui, un prix littéraire un rien hussard porte son nom.
8.2.07
La souveraineté chez Jean Bodin
Vendredi 9 février à 19h15
Conférence de Pierre Lafarge sur
"La souveraineté chez Jean Bodin"
aux locaux de l'Action française
(10, rue Croix des Petits Champs - 75001 Paris)
6.2.07
Sans commentaires, ou presque...
Vu sur un site de d'archéobolches communs, sous-type jacobin gracile.
"La République insultée. Les Lettres françaises On se souvient que, lors des émeutes en banlieues, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur et de la campagne de Nicolas Sarkozy, voulait pénaliser les insultes contre la République. Il semblerait que la défense de la République n’intéresse Monsieur Sarkozy que lorsqu’il s’agit de fustiger la « racaille » et les rappeurs, c’est-à-dire ni plus ni moins que récupérer les électeurs d’extrême droite. En effet, le dimanche 21 janvier dernier, place de la Concorde, on a pu assister à un petit événement aussi sinistre que grotesque : une dizaine de jeunes hommes hurlant « Le Roi à Paris ! À bas la République ! » Reprenons le déroulement de cette matinée. À l’appel de Jean Ristat, des Lettres françaises, de la section française des Vigilants de Saint-Just et de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires, une quarantaine (une petite trentaine...ndlr) de républicains se sont réunis pour célébrer les régicides et l’avènement de la République. Dans une ambiance qui devait être fraternelle et joyeuse, il était prévu que des discours d’écrivains soient prononcés. Jean Ristat ouvrait la manifestation, Marie-Noël Rio donnait lecture d’un texte de Pierre Bourgeade absent de Paris, suivi d’un hommage à Robespierre (vous savez, celui qui voulait abolir la peine de mort...) (sic!... ndlr) par Francis Combes, Viviane Théophilidès prêtait sa voix à un discours de Saint-Just, Denis Fernandez-Recatala évoquait Sade et enfin je saluais la République sur un ton néoclassique - le tout entrecoupé de chants révolutionnaires entonnés par des membres d’une chorale parisienne. La tradition instaurée dès 1793 par les révolutionnaires et les athées était respectée : le restaurant le Café du Passage nous avait apporté une tête de veau à déguster avec un verre de vin rouge ou de bourbon. Ainsi souhaitions-nous fêter, non pas la mort d’un homme, non pas l’abjecte peine de mort (sic!), mais bien la fin d’un monde, de l’Ancien Régime, de la féodalité, de l’asservissement du peuple par le roi et l’Église ; en un mot, le triomphe de la République. C’était sans compter sur les nostalgiques de l’ordre ancien qui nous ont empêchés de prendre la parole aux cris de « À bas la République », donc, mais aussi de « République assassin », « Robespierre Hitler même combat », « Communistes assassins » ou encore en scandant « Action française ». L’Action française ? Qui aurait pu imaginer que ça existait encore ? Qui sont-ils encore ? Que veulent-ils encore ? Le site Internet de ce « mouvement politique » et les liens auxquels il renvoie nous renseignent. Outre un exposé de leur doctrine politique, des attaques contre les candidats à la présidentielle Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, des débats pour savoir s’ils doivent voter ( ?) pour de Villiers (« l’AF 2000, dans sa tradition du compromis nationaliste et de la défense de l’intérêt national en toutes circonstances, avait plusieurs fois donné la parole à M. de Villiers ou à d’autres cadres du MPF lors de plusieurs campagnes européennes ») ou pour Le Pen (« Le Pen est l’étape nécessaire vers un royalisme maurrassien aujourd’hui »), (la première citation est hors contexte et cette seconde citation est totalement imaginaire !) on peut y lire notamment la défense de Maurice G. Dantec et d’Alain Finkielkraut.
Seraient-ils devenus philosémites et sionistes ? Il y aurait de quoi s’en étonner - le mot est faible. (...) Est-il nécessaire de rappeler que le journal l’Action française a une influence profonde sur la France d’avant-guerre et que cet antisémitisme proclamé de celui qui allait voir en Pétain une « divine surprise » a fertilisé un climat de haine dont l’aboutissement n’est autre que la proclamation des lois raciales, l’étoile jaune, le camp de Drancy, la rafle du Vél’d’Hiv... ?
L’Action française ne se proclame plus antisémite, pas plus qu’elle ne tient des propos clairement racistes ; Dantec est là pour ça. (Attention, ca c'est de la diffamation...ndlr)
Ils s’indignent que des gauchistes aient empêché une conférence d’Alain Finkielkraut (mêmes initiales que le « mouvement politique ») : n’est-il pas, outre l’auteur d’un essai sur la pensée de Péguy, celui qui a dénoncé des « émeutes à caractère ethnico-religieuses » dans les banlieues ? Autre temps, autre haine. Vous l’aurez compris, chers amis rappeurs, si vous voulez insulter la République en toute impunité, il vous suffit de vous raser le crâne, d’aller à la messe et de devenir d’extrême droite. La police ne vous inquiétera pas plus qu’elle n’est intervenue, le 21 janvier, quand la racaille, la vraie, a insulté cette République qui a donné sa devise à la France : liberté, égalité, fraternité. Ce jour-là, la violence est restée verbale. Des militants monarchistes le regrettent : « Malheureusement, il n’y avait que des vieux... donc pas de baston... »(on ne tire pas sur les ambulances). Cette phrase fait partie des réactions sur un blog à une vidéo de leur coup de force qu’ils diffusent sur le site de l’Action française étudiante. On peut également y lire : « Ben moi honnêtement je suis un peu déçu... quand j’ai vu le titre de la vidéo, je me suis dit "cooooool ! ils vont péter la gueule à des pauvres pourritures scatologiques communistes"... » Ou encore : « Mort aux communistes, ils détruisent la France. » On ne saurait être plus clair. Je crois qu’il y a des textes de loi qui condamnent ces propos, n’est-il pas ? Au final, nous avons quand même pu prendre la parole, mangé la tête de veau et trinqué à la République. Ils sont partis en expliquant qu’ils devaient aller à la messe... En parlant de messe, comment l’Église peut-elle justifier de célébrer un office dans la crypte de la Madeleine à l’appel de l’Action française le 6 février prochain, messe à la mémoire des morts de la tentative de coup d’État fasciste de 1934 ? Plus que jamais, il importe de se mobiliser pour la défense de nos valeurs, de la République et de la laïcité. La publication intégrale des discours de la manifestation du 21 janvier 2007 dans les Lettres françaises, n’a pas d’autre sens.
5.2.07
A voir absolument !
Titre original : La Battaglia di Algeri
Réalisation : Gillo Pontecorvo
Musique : Ennio Morricone
« La bataille d'Alger » traite de la lutte pour le contrôle de la Casbah en 1957 par les paras français de la 10e division parachutiste du Colonel Jacques Massu et les hommes du FLN, avec l'usage de la torture d'un côté et les attentats aveugles de l'autre. Le film voit le jour en 1965, trois ans après la fin des hostilités en Algérie, lorsqu'un des chefs militaires du FLN à Alger, Yacef Saadi, lui propose l'idée d'un film basé sur ses souvenirs de combat.
Le film est tourné avec des non professionnels, à l'exception de Jean Martin, dans le rôle du colonel Mathieu, alter ego de Massu à la tête des parachutistes français.
Initialement interdit en France, le film finit par sortir en 1971 mais est très vite retiré des écrans. Le film est resté 40 ans interdit en France, car brisant des tabous sur le comportement militaire français au cours de ce qui ne s'est longtemps appelé en France que les événements, et s'attaquant à des traumatismes alors trop récents dans l'idéologie française : le film a été tourné 3 ans après l'indépendance de l'Algérie et le rapatriement de 1.000 000 colons qui y vivaient souvent depuis plus d'un siècle. Avec le recul, le film est reconnu constituer un témoignage équilibré d'une tranche d'histoire particulièrement féroce, voire sauvage, et douloureuse pour toutes les parties en présence.
En 2003, le film, considéré comme un modèle d'enseignement sur la guérilla urbaine, est projeté au Pentagone devant Donald Rumsfeld pour mieux comprendre les développements de la guerre en Irak. Le film ne ressort en France qu'en 2004, presque 40 ans après sa réalisation.
3.2.07
2.2.07
Nos Maîtres: Charles Melchior Artus de Bonchamps
Charles Melchior Artus de Bonchamps, fils de Anne-Artus, Marquis de Bonchamps, est né en 1759 en Anjou, et mort le 18 octobre 1793. Il était un homme politique français, commandant des armées vendéennes pendant l'insurrection des royalistes contre la République pendant la Révolution française.
Il servit avec distinction dans la guerre d'Amérique. Il était capitaine au régiment d'Aquitaine, lorsque la Révolution française, qu'il désapprouvait, lui fit quitter cette place. Il se retira dans un château près de Saint-Florent ; c'est là que les insurgés de la Vendée vinrent le chercher pour le mettre à leur tête.
Général prudent et habile, il battit a plusiuers reprises les troupes républicaines.
La devise qui le rendit célèbre et qui fir de lui un modèle de prince humain et chrétien ext le afmuex "Grâce aux prisonniers !" qui trancheait tant avec les crimes de guerre dont se couvrirent les armées révolutionnaires, en particulier les colonnes "Infernale"...
Il fut choisi en 1793 avec Maurice-Louis-Joseph Gigot d'Elbée comme général de l'armée catholique et royale. Il obtint d'abord des succès dans l'Anjou, et contribua à la prise de Bressuire et de Thouars
Le 17 septembre 1793, l'armée de la basse Vendée, commandée par Charette et Bonchamps, rangée en bataille sur le bord de la grande route de Tiffauges à Cholet, faisant face à Torfou, fut attaquée par les Républicains sous les ordres de Kléber.
De Montaigu, Charette marcha sur Saint-Fulgent, où il battit de nouveau les Républicains, leur prit 22 canons, leurs bagages et de nombreuses munitions. Le lendemain, 22, Bonchamps et d'Elbée assaillirent près de Clisson le général Canclaux. Déjà Bonchamps s'était emparé des chariots, des ambulances et d'une partie de l'artillerie républicaine.
Le 30 septembre, Kléber, placé sous les ordres de Canclaux, rencontra, à deux lieues de Montaigu, les avant-postes de Bonchamps et de d'Elbée. Ces généraux étaient campés de ce côté avec 40 mille hommes et une nombreuse artillerie. Kléber donna le signal de l'attaque. Après une lutte acharnée de deux heures, les Vendéens, troublés par l'impétuosité d'une charge à la baïonnette , se rompirent et furent mis en déroute.
Aux combats de Saint-Christophe-du-Ligneron (17 novembre) et de la Tremblaie, les Vendéens, commandés par Bonchamps, d'Elbée, Lescure et La Rochejaquelein, sont encore battus après une lutte sanglante. Lescure fut mortellement blessé.
Avant la bataille de Cholet qui eut lieu le 17, il y eut peu de batailles où les masses se soient entrechoquées avec autant de fureur. Les Vendéens eurent longtemps l'avantage. Ce fut le jeune général Marceau qui décida la victoire à se ranger de son côté. La perte des insurgés fut évaluée à 10 000 hommes tués. D'Elbée y fut blessé grièvement et Bonchamps mortellement. Ce dernier, porté à Saint-Florent, y expira le lendemain. La perte des Républicains fut considérable, surtout en officiers.
Madame de Bonchamps, morte en 1845 raconte ainsi dans ses Mémoires les derniers moments de son mari.
Bonchamps, mort pendant le passage de la Loire, avait été enseveli sur la plage de Varades. M. de Barante, rédacteur des Mémoires de Madame de La Rochejacquelein, prétend que quelques jours après les républicains l'exhumèrent pour lui trancher la tête, et l'envoyer à la Convention.
1.2.07
Insurrection n°62 vient de paraître!
Au sommaire
Joseph de Maistre
Chronique de la nouvelle année
Comédie électorale
Révolution et Contre-révolution
Idéologies
Droits de l'Homme
Comment la Révolution fut-elle possible?
Charles Maurras et la Révolution
La BD et la Révolution
Testament de Louis XVI
Le Nationalisme
Sarkosy Totalitaire
Royalisme de combat
Poésie, Cinéma...
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31.1.07
Le mardi 6 février 2007, messe pour les victimes du 6.02.34
Le mardi 6 février 2007, messe aux intentions des victimes du 6 février 1934
La messe sera dite en l’église de la Madeleine à Paris - 8e à 18h30.
(Dans la crypte, entrée sur le côté).
La messe sera dite en l’église de la Madeleine à Paris - 8e à 18h30.
(Dans la crypte, entrée sur le côté).
Pour ceux qui ne peuvent y assiter un rassemblement de recueillement aura lieu à 20h00, rv est donné au pied de l'obelisque. Tenue correcte et discrète exigée.
Vendredi 2 février 2007 à 18h30, Galette des Rois de l'AF !
Vendredi 2 février 2007 à 18h30, « Au grenadier d’Austerlitz », buffet-restaurant de la gare d’Austerlitz, galette des Rois, à l’invitation du Centre Royaliste d’Action Française d’Ile de France et de L’Action Française 2000. Vous ne manquerez pas de faire part de votre présence en téléphonant au 01 40 39 92 06 ou en vous annonçant par courriel :secretariat@actionfrancaise.net
Ni droite, ni gauche : Politique !
Vu sur le blog du Garde suisse
Il arrive parfois que nous nous considérions de droite… voire même d’extrême droite. Et qui d’entre nous pourrait nier être, parfois, tombé dans la tentation de proclamer haut et fort : « oui je suis d’extrême droite. » L’extrême droite se perçoit d’avantage comme un repoussoir que comme un bord politique à proprement parler. Se dire d’extrême droite était un moyen de choquer son auditoire et prendre un grand plaisir à heurter la sensibilité de ces bobos en puissance, sarkozistes ou socialistes, se déchirant sur les histoires de prétendants à la présidence, mais toujours d’accords (à quelques nuances près) sur la politique à mener pour la France. Reconnaissons-le, affirmer, sans broncher, à un petit aseptisé de gauche caviar, droite langouste ou vert crasseux que l’on fait partie de cette ignoble clique de « fachos » est un plaisir auquel l’on résiste rarement.
la suite ici
30.1.07
Le pari de la décroissance
Par Pierre Lafarge
Les royalistes auraient tort de ne pas entamer un débat sérieux avec les partisans de la décroissance et notamment avec la pensée iconoclaste de Serge Latouche. Ils préfèrent les trains Corail aux TGV, le vélo à la voiture, l’agriculture biologique aux poulets transgéniques. Pour autant ce ne sont pas que de simples bobos ou des écologistes lambda. Intellectuels mordants, plus réalistes qu’utopistes, voilà les décroissants ! Opposés au « développement durable », dans lequel ils ne voient qu’un gadget cache-sexe au service de l’industrie et du libéralisme, ils ont développé une critique radicale de la société de consommation. Leur ennemi : « l’idéologie de la croissance », celle qui, partie de nos sociétés occidentales, étend désormais sa domination sur l’ensemble du monde contemporain. Les décroissants sont persuadés que la croissance n’est pas inéluctable : « La croissance économique, écrit Paul Ariès, est un choix que fait une société : de la même façon qu’il a fallu discipliner les prolétaires pour en faire de bons salariés, il a fallu discipliner les ménagères pour en faire des consommatrices. Il ne peut y avoir de croissance économique que parce que nous acceptons d’être des forçats du travail et de la consommation. »
Gauche anti-totalitaire
Intellectuellement, le courant décroissant provient de la gauche anti-totalitaire : ils ne cachent pas leur dette à l’égard de Claude Lefort ou Cornélius Castoriadis, qui taillèrent dès les années 1950 des croupières au stalinisme dans leur revue Socialisme et Barbarie. Ils revendiquent également d’être les héritiers de penseurs atypiques de l’écologie, comme le juriste protestant Jacques Ellul ou l’inclassable Ivan Illich. S’ils ne nient pas une influence marxiste, les décroissants s’en détachent lorsqu’ils proclament, comme Maurras, le primat du politique : « La décroissance se veut avant tout un refus de toute nécessité, affirme Paul Ariès, car nous croyons que les seules lois valides sont les lois politiques et non économiques. (…) L’issue planétaire passe donc par un retour au politique » Le terme de décroissance remonte aux années 1970 et à l’œuvre d’un économiste roumain, Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994), intitulée Demain la décroissance : entropie-écologie-économie. Au début des années 2000, des activistes issus des « Casseurs de pubs » (Vincent Cheynet, Bruno Clémentin) et des intellectuels comme Paul Ariès ou Serge Latouche ont lancé un véritable courant décroissant en France, avec sa revue bimestrielle en kiosque nommée tout simplement : La Décroissance. Le journal de la joie de vivre. Ils opposent la « décroissance soutenable » au « développement durable ». Politiquement ils n’ont trouvé de l’écho que dans un courant des Verts, celui du député et ancien ministre Yves Cochet, officiellement rallié en juillet 2006 à la décroissance. De nombreux autres Verts, « progressistes », demeurent néanmoins fortement opposés à la décroissance.
Anti-progressisme
La Nouvelle droite païenne d’Alain de Benoist, via la revue Eléments (1), s’est ralliée à la décroissance, provoquant une polémique et entraînant les dénégations empressées de Paul Ariès. Il semble pourtant difficile de ne pas rapprocher l’œuvre d’Heidegger où les tiers-mondistes et ethno-différentialistes d’Alain de Benoist de certaines préoccupations des décroissants (ils défendent la « diversité culturelle »). Sur le plan réactionnaire comment ne pas penser également au roman Ravage de René Barjavel (publié en 1943), avec sa vision catastrophique d’une sortie du machinisme et d’un retour à la terre.
Si les royalistes et les promoteurs de la décroissance peuvent se retrouver, c’est d’abord sur le clair rejet du dogme du Progrès qui leur est commun. Si plus grand monde ne croit encore, aujourd’hui, au Progrès, comme l’a bien montré dans ses travaux Pierre-André Taguieff, nos politiques, coupés du réel n’ont que ce mot passe-partout à la bouche : progrès social, progrès économique… Apparue au XVIIe siècle (2), l’idéologie du Progrès est indissociable de la pensée des Lumières et de ses héritiers libéraux ou totalitaires. Paradoxalement, beaucoup de décroissants, enfermés sur ce point dans leurs certitudes, se pensent encore en héritiers du libéralisme philosophique des Lumières… Royalisme et décroissance Par leur opposition déjà ancienne à la malbouffe (campagnes contre les restaurants MacDonald à Lyon dès le début des années 1990), par leur souci écologique légué par Maurras, par leur critique de la société de consommation et du spectacle, les royalistes rejoignent nombre de préoccupations de la pensée décroissante. Leurs approches de l’organisation économique, méfiantes envers l’Etat autant qu’envers le capital, procède d’intentions similaires. Certains se rappelleront qu’il y a quelques années, Serge Latouche, alors animateur du Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales (MAUSS) avait pris la parole dans un cercle royaliste parisien (celui de la revue Immédiatement).
Les actuels travaux du Cercle Jacques Bainville (3) vont également dans ce sens (voir le numéro de Valeurs actuelles du 19 janvier dernier). Même si de sérieuses divergences politiques subsistent, un dialogue entre décroissants et royalistes ne peut être que productif. Parmi les décroissants, Serge Latouche demeure le plus intéressant pour sa critique politique assez radicale du système démocratique contemporain, ce qui n’est pas du goût de tous dans son propre camp : « Réfléchir sur la démocratie aujourd’hui sans remettre radicalement en cause au préalable le fonctionnement d’un système dans lequel le pouvoir (donc le politique) est détenu par les « nouveaux maîtres du monde » est au mieux un vain bavardage, au pire une forme de complicité avec le totalitarisme rampant de la mondialisation économique. Qui ne voit pas que, derrière les décors de la scène politicienne et la farce électorale, ce sont très largement les lobbys qui font les lois ? ». De même, Latouche reconnaît volontiers qu’ « il existe un anti-utilitarisme de droite et anticapitalisme de droite (…), un antitravaillisme de droite et un antiproductivisme de droite qui se nourrissent des mêmes arguments que nous ». Affaire à suivre.
La Nouvelle droite païenne d’Alain de Benoist, via la revue Eléments (1), s’est ralliée à la décroissance, provoquant une polémique et entraînant les dénégations empressées de Paul Ariès. Il semble pourtant difficile de ne pas rapprocher l’œuvre d’Heidegger où les tiers-mondistes et ethno-différentialistes d’Alain de Benoist de certaines préoccupations des décroissants (ils défendent la « diversité culturelle »). Sur le plan réactionnaire comment ne pas penser également au roman Ravage de René Barjavel (publié en 1943), avec sa vision catastrophique d’une sortie du machinisme et d’un retour à la terre.
Si les royalistes et les promoteurs de la décroissance peuvent se retrouver, c’est d’abord sur le clair rejet du dogme du Progrès qui leur est commun. Si plus grand monde ne croit encore, aujourd’hui, au Progrès, comme l’a bien montré dans ses travaux Pierre-André Taguieff, nos politiques, coupés du réel n’ont que ce mot passe-partout à la bouche : progrès social, progrès économique… Apparue au XVIIe siècle (2), l’idéologie du Progrès est indissociable de la pensée des Lumières et de ses héritiers libéraux ou totalitaires. Paradoxalement, beaucoup de décroissants, enfermés sur ce point dans leurs certitudes, se pensent encore en héritiers du libéralisme philosophique des Lumières… Royalisme et décroissance Par leur opposition déjà ancienne à la malbouffe (campagnes contre les restaurants MacDonald à Lyon dès le début des années 1990), par leur souci écologique légué par Maurras, par leur critique de la société de consommation et du spectacle, les royalistes rejoignent nombre de préoccupations de la pensée décroissante. Leurs approches de l’organisation économique, méfiantes envers l’Etat autant qu’envers le capital, procède d’intentions similaires. Certains se rappelleront qu’il y a quelques années, Serge Latouche, alors animateur du Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales (MAUSS) avait pris la parole dans un cercle royaliste parisien (celui de la revue Immédiatement).
Les actuels travaux du Cercle Jacques Bainville (3) vont également dans ce sens (voir le numéro de Valeurs actuelles du 19 janvier dernier). Même si de sérieuses divergences politiques subsistent, un dialogue entre décroissants et royalistes ne peut être que productif. Parmi les décroissants, Serge Latouche demeure le plus intéressant pour sa critique politique assez radicale du système démocratique contemporain, ce qui n’est pas du goût de tous dans son propre camp : « Réfléchir sur la démocratie aujourd’hui sans remettre radicalement en cause au préalable le fonctionnement d’un système dans lequel le pouvoir (donc le politique) est détenu par les « nouveaux maîtres du monde » est au mieux un vain bavardage, au pire une forme de complicité avec le totalitarisme rampant de la mondialisation économique. Qui ne voit pas que, derrière les décors de la scène politicienne et la farce électorale, ce sont très largement les lobbys qui font les lois ? ». De même, Latouche reconnaît volontiers qu’ « il existe un anti-utilitarisme de droite et anticapitalisme de droite (…), un antitravaillisme de droite et un antiproductivisme de droite qui se nourrissent des mêmes arguments que nous ». Affaire à suivre.
Bibliographie : de Serge Latouche, Le Pari de la décroissance, Fayard, 302 p., 19 €.
Survivre au dévellopement, Les Petits Libres - Mille et une nuits, 126 p., 2,19 €
Paul Ariès, Décroissance ou barbarie, Golias, 168 p., 15 €.
(1) : Eléments n° 119, hiver 2006.
(2) : Frédéric Rouvillois, L’invention du Progrès, Kimé, 1996.
(3) : http://www.cjb-assas.new.fr/
La décroissance N°36 – février 2007 : La farce de M. Hulot
extrait du sommaire...
Page 3 : Éditorial : Les mots, par Vincent Cheynet et Bruno Clémentin. -
Page 3 : Politique : Union sacrée pour Ushuaïa, par Paul Ariès. -
Page 4 : Cinq propositions qui ne dérangent personne. -
Page 6 : On arrête les bêtises : L’écotartufe : Alain-Gérard Slama - La saloperie : la machine à pression. -
Page 7 : Simplicité volontaire : Les plaisirs simples de Stéphane. -
Pages 8 et 9 : Dossier : Les voitures ou les humains.
Page 11 : Chantiers : Les Cigales se mettent au travail, par Sophie Divry. -
Page 13 : Chronique de Jacques Testart : La prophétie faite médecine. -
Page 14 : Débat : Quelle place pour décroissance dans l’élection présidentielle ?, avec José Bové, Yves Cochet et Julien Gonzalez.
Page 15 : Bêtisier du développement durable.
La Décroissance/Casseurs de pub - 11, place Croix-Pâquet - 69001 LYON
Forum royaliste à l'Assemblée Nationale!
Le 15 février aura lieu dans une salle de l'Assemblée Nationale, un débat institutionnel sur le thème: VIème république ou monarchie ?
Retrouvez toutes les informations ici
Antiracisme à deux vitesses
Hier soir avait lieu sur France 3 le premier débat d'une série de trois émissions intitulée "Français: votez pour moi!". Etaient invités des représentants du Front National, de l'UMP, du PS et de l'UDF. On n'apprend jamais grand chose lors de ce genre de débat où l'on s'invective à qui mieux mieux et où les intervenants extérieurs sont soigneusement sélectionnés pour orienter les débats dans un sens consensuel et politiquement correct.
Mais un passage m'a fait bondir. Le thème général était plus que large: "Quelles valeurs pour la France?". Inévitablement, on en est venu à parler de l'école avec un directeur de collège soixante-huitard attardé particulièrement caricatural dans sa folie utopiste. Ce brave monsieur a réussi le "miracle" consistant à assurer une vraie mixité sociale au sein de son établissement montpelliérain: "1/3 de défavorisés, 1/3 de classe moyenne, 1/3 de favorisés "(sic!). A la fin du reportage, tout le monde applaudissait des deux mains et approuvait cette merveilleuse initiative où se mèlent mixité moderne et méthode traditionnelle.
Personne, pas même Marine Lepen, pour soulever le scandale: un bref instant les caméras nous ont montré un éléve dudit collège qui a agressé une jeune fille en lui tirant les cheveux, l'insultant copieusement et la traitant notamment de "sale française". L'exclusion du garnement était envisagée dans un premier temps mais ce grand humaniste de directeur ne pouvait s'y résoudre et a préféré .... lui payer des cours du soir obligatoires!
Imagine-t-on une seule seconde ce qu'il serait advenu d'un jeune "desouche" agressant une élève d'origine maghrébine la traitant de "sale arabe" ? Poser la question c'est y répondre. Le tollé aurait été général dans l'administration scolaire comme sur sur ce plateau télé farci de politiciens verbeux.
En bon politique soucieux du bien commun, il aurait fallu avoir le courage de relever que cette cohabitation forcée de populations d'origine et de culture tellement différentes s'accompagne tous les jours de heurts de plus en plus violents. Mais du courage,on le sait, ils n'en ont pas.
N'en jetez plus, les jeux sont faits. L'ethnomasochisme a conquis les consciences.
PV.
24.1.07
21 janvier - Rassemblement d'extrême gauche perturbé par l'AFE
Des communistes et autres républicains d’extrême-gauche organisaient un rassemblement le 21 janvier, place de la Concorde, à Paris, dans le but de fêter la mort du roi Louis XVI et célébrer la Révolution génocidaire.
Malheureusement pour eux, les Camelots du Roi étaient présents…
Malheureusement pour eux, les Camelots du Roi étaient présents…
ROYALISTES (ET GAULLISTES) INTERDITS AU MEETING DE VILLIERS
Une fois encore, le comportement du MPF à l’égard des patriotes laisse planer le doute quant aux intentions véritablement patriotiques dudit parti. Le samedi 20 janvier, le parti de Philippe de Villiers s’est livré à une nouvelle pantalonnade. Deux sympathisants de l’Action française se sont vus refoulés à l’entrée du meeting de lancement de la campagne de M. de Villiers… au motif qu’ils avaient des exemplaires de l’Action Française 2000 dans leurs sacs. Surprenant lorsque l’on se souvient que l’AF2000, dans sa tradition du compromis nationaliste et de la défense de l’intérêt national en toutes circonstances avait plusieurs fois donné la paraole à M. de Villiers ou à d'autres cadres du MPF lors de plusieurs campagnes européennes. Encore plus surprenant si l’on considère que l’une des personnes refoulées disposait d’une carte d’adhérent au MPF (certes périmée depuis… 20 jours !)
Il est clair qu’un tel comportement rend extrêmement "crédibles" les revendications du président du MPF d’incarner « un grand mouvement populaire et patriotique » rassemblant « tous les patriotes de droit et de gauche. » Nous prenons acte de la façon dont sont traités les patriotes royalistes par les sbires du « grand mouvement populaire. »
Quoiqu’il en soit, cet incident laisse sceptique quant à la capacité de Philippe de Villiers de prétendre parler au nom des patriotes (c'est peut-être l'effet Peltier). Nos sympathisants sauront s'en souvenir lors du premier tour des présidentielles !
Un détail amusant : un groupe de jeunes fut également refoulé à l’entrée de ce meeting au motif que le drapeau tricolore qu’ils avaient avec eux était orné… d’une croix de Lorraine !
Action Française Etudiante
10 rue Croix-des-petits-champs 75001 Paris
23.1.07
Cortège aux flambeaux du 21 janvier : la vidéo !
Vidéo réalisée lors du cortège du 21 janvier 2007 en hommage au roi Louis XVI, assassiné le même jour de l'année 1793.